ET DIEU CRÉA LA SAVONNETTE.

Mes indispensables, je les partage avec toute fille un peu flegme, un peu exigeante. Le risque de se planter (érythème allergique facial, intolérance bubonique etc) est trop énOorme pour ne pas m'entourer de manière sûre et me tartiner le minois avec des items qui ont fait leurs preuves.

Sont nécéssaires à ma routine:

* mon huile fabuleuse -pas Prodigieuse- qui fleure bon le magnolia et sauve tout ce que le soleil laisse d'encore viable (les cartilages, et les ongles) après un sunbath-type (9h à 12h autour du 20 juillet, Sardaigne ou assimilé). Léger bémol :sent vraiment vachement le magnolia, donc impossibilité de se parfumer par dessus. Ce qui tombe bien car l'expérience de parfum + été fût commise une fois (tâchée for ever, que je suis depuis).

*mes pshiiit aux fleurs, mes réveille-matin, mes repose-teint de papier mâché-craché. Endort également Poupoune (lavande).

* mon tube bleu: pourquoi chercher plus loin que le bout de son nez? Pour pouvoir dire après de longues, laborieuses, coûteuses et finalement peu concluantes recherches que l'essentiel pour sauver les zones sinistrées (talons de marin-mains de poissonnière) est dans cette pommade. Favorise les bons échanges cellulaires, et bancaires (pas comme avec mes razzia en parfumerie qui irriiiitent mon chargé de compte, ce saint homme qui ne connaît que le savon et l'eau, et ne se préoccupe jamais de savoir ce qu'est une performance cosmétique, pffffff, sinistre existence).

*mes pots de peinture à ongles. La vie est plus gaie avec dix extrémités rouges. Et je suis plus détendue après avoir fait mumuse avec mes pinceaux. Revanche sur douze ans de rongeage peinarde + une humiliation ("TU TE RONGES LES ONGLES MARIE?" en plein repas de famille, ouchhhh' mémoire assassine).

*mon mes parfums. J'étais la fille d'un seul parfum, gigantesque coup de foudre olfactif qui aurait pu, aurait dû perdurer toute la vie, jusqu'à ce que môssieur l'éditeur décide de stopper cette édition (limitée, mais je n'en n'étais pas informée, comme si fallait classer ça secret-défense).

Tom F., Aerin L., si vous me lisez, "j'ai mal, je suffre, rendez moi mon Amber nude, et l'huile qui allait avec".

Bien obligée donc de trouver de quoi me charger un peu le nez (j'ai une prédilection pour les résineux -"'y' puent, tes trucs", sic Epoux, ce saint homme, qui ne connaît que l'eau de fontaine, à Cologne, et l'eau de mer, à la rigueur). Ja-mais je ne sentirais le fruit, ou l'agrume: nan. Pas plus le bonbon ou la barbe à papa. Je veux sentir bon, je veux pas qu'on me lèche, dans le meilleur des cas (/filer la gerbe, au pire). Mais comme souvent femme varie, je me suis un peu penchée sur ce qu'on nomme les "poudrés" ou les "fleuris", et j'aime bien, j'en ai adopté trois en alternance, une garde partagée en somme, avec un jus plus fort de Serge Lutens dont je suis raide dingue et dont j'ai peur qu'il disparaisse donc je tairais son nom. Bref.

*Sinon le reste du temps je trouve belle(s): Natalie Portman (vraie belle, je l'aime), Freja la-danoise-au-nom-imprononçable-oublié-mais-partout-dans-les médias-avec-son-air-de-garçon (vraie belle, mais elle est tellement androgyne que l'aimer ça serait chelou), J. Lo (ultra vraie belle, malgré ses choix publicitaires discutables et de toute évidence mensongers -une Princesse se rase vraiment les jambes?-, et des tenues lééééégèrement tapageuses avec un fort coef  "pouffe" -jalousie, yes, so what?-),  Kate Moss, cent milliards de photos/ pas deux fois la même bouille, so magic. Rachida D., les plus grosses couilles ambitions de l'hexagone + un dentifrice hors normes, qui fait pousser la dent dans le parquet et le diamant dans le cou, waou. Françoise Hardy, Emma Watson (j'aime son cheveu, son idée de couper court, prise de risque sympa dans ce monde de cascades capillaires).  Et beaucoup d'autres, qui me permettent de penser au boulot à fournir pour rester dans la course, au temps à passer dans la salle de bains.