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Marieposte
28 décembre 2011

SUBLIME, APRÈS LES FÊTES.

Vous vous souvenez de Sublime, celle qui boit son café avec claaasse, qui subjugue le monde avec ses gestes ravissants et sa prestance altière?

Et bien figurez-vous que Sublime, comme nous autres (comme moi-z-autre, en tous cas), a un peu forcé sur le pâté ces temps derniers (car Sublime est une invitée parfaite, qui lève le coude -avec délicatesse, of course- et reprendra du chapon pour pouvoir re-féliciter son hôte).

Sublime a donc un peu forci, c'est normal en cette période de froid et d'agapes, me direz-vous. Comme je suis une fine (hum.) observatrice, je vais vous expliquer comment se comporte Sublime pour retourner au bureau mardi (maydaymayday!! je sais) avec le teint célestin et la ligne souple.

Déjà, à l'inverse de moi-z-autre, Sublime ne fonce pas tête la première dans un jeûne (malgré que ce jeûne soit littéralement réclamé à cor et à cri par son métabolisme en voie d'explosion, aussi parce que son jogging lui ferait office de collant en ces heures post-prima-mensa-pré-secunda-mensa) débile à base de bouillon de salade hydraté à l'hépar.

C'est la raison pour laquelle trois heures trente deux jours après le début du jeûne purificateur, Sublime n'est jamais surprise la main dans le premier sac de chocolats qui restait.

Sublime dort beaucoup, se couche à 22h30, après avoir siroté 50cl de tisane fenouil avec des doublechoc trempés dedans? Bah non, conne, se réveille vers 8h, et va direct respirer à la fenêtre (pas pour dire coucou aux ouvriers du chantier d'en face, car Sublime a bien conscience de n'être pas tout à fait vraiment présentable à cette heure là du matin).

Sublime va chercher le pain (ah, je fais ça moi aussi!!), en tenue décontract (= tirée à quatre ou cinq épingles, pendant que je suis sortie avec le cintre encore accroché au peignoir) en petites foulées, passe par le square au retour histoire de respirer (encore? Ben oui!) un grand coup, alors que moi-z-autre on coupe par la grosse artère, pour gagner du temps, celle où les bagnoles t'oxygènent bienbien la face, genre nettoyage au Co2.

Sublime ne cède pas à l'enfant qui demande des frites à midi (les enfants de Sublime, d'ailleurs, n'aiment pas les frites, le monde est ainsi fait), ni au mari qui veut cuire un steak selon "son" mix perso (huile-beurre). Ce sera sushi party (chez moi, ils ont accepté unanimement le concept de gras quand j'ai parlé de poisson gras, un mot sur deux, je suppose que c'est un début).

Sublime n'a pas oublié d'aller à la danse cette semaine (là, je ne comprends même pas comment ça a pu se produire, trop de glucides dans le sang sûrement), et a dit "Ooh nooooon!! Le studio de Pilates feeeeerme pour la Noël, c'est ter-ri-ble..." -non mais, elle ferait pas un peu sa fayote Sublime, là?-. Non, elle est vraiment embêtée, elle va donc remonter son tapis de yoga de la cave pour quelques exercices, histoire de. (Moi, mon tapis, il est dans ma penderie, pour l'avoir tou-jours à portée de main, je ne l'utilise ja-mais).

Au bout de trois jours, Sublime présente à l' identique d'avant les vacances. En mieux, même. En mieux que deux semaines de Guadeloupe car pas de décalage horaire.

Moi la seule chose qui me fait (hem.) sourire, c'est l'idée que mardi, au bureau, tout le monde va se demander qui est le tonneau hyper-lipidique et boutonneux qui s’assoit sur la chaise de M., et "où qu'elle est passée M., elle est pas rentrée??".

Ahh, beautifull Sublime, merci de montrer la lumière au commun des autres.

 

Vinci L

 

 

 

 

 

Au menu ce soir: belette en papillote.

 

 

 

 

 

 

 

L.D. Vinci, La dame à l'hermine, fin XVe.

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Marieposte
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