COCOTTE!

Journée fifille (ou devrais-je dire: demi journée fifille car miracle de noël, j'ai dormi jusqu'à 10h45 SANS QU'ON ME RÉVEILLE. Miracle, vrai-ment).

J'ai retrouvé le studio de Pilates, c'était génial... fayote? Non, ça fait vraiment du bien, de peiner comme une perdue après une semaine de totale abstinence sportive. Peut-être, peut-être peut-être que çaaaa y eeeeest le vibrato du sport a pris possession de moi pour de vrai!!!

Pour renouer avec la société des femmes, j'ai fait un tour chez Sephora (non mais ce que ça peut schlinguer là dedans, c'est horrible).

Bref, j'étais venue là pour sentir (en demandant un échantillon à la très subtilement maquillée vendeuse*) le parfum de Bottega Veneta, en attendant le jour où je vais pouvoir m'offrir un immense cabas couleur chocolat, ou à défaut,  m'offrir directement Tomas Maier, cet homme au goût absolument parfait et au regard transperçant. (M'est avis que Tomas aurait certainement démaquillé la vendeuse à la terre de Sommières, s'il avait vu ça.)

Une fois que je suis sortie de là (mal à la tête), et après avoir achevé de m'achever sur le reformer (mal partout), j'ai essayé la moitié de l'échantillon (après une séance de Pilates, on a le sang qui afflue comme il faut aux points de pulsation= par-fait pour tester un parfum). J'ai trouvé qu'il ressemblait un peu à Habanita. Donc de retour chez moi (après avoir bien nettoyé tout ça, évidemment), re-essai.

Comment j'ai procédé: j'ai pshitté mon Habanita dans le cou (oui, je porte ce parfum, qui pourrait être celui de Carmen, voire de Roulia Migenes, et croyez moi que 1) c'est pas facile à porter de manière heureuse, pour une fois que ça tourne bien sur moi je n'allais pas me priver 2) on est très peu à l'avoir, et encore moins à le mettre**.). Et j'ai mis du Bottega sur mes poignets.

Bilan intermédiaire: je sens bon.          

Encore heureux, me direz vous.

Je suis contente de retrouver l'odeur d'église (oui, Habanita sent l'église***, c'est difficile à expliquer lorsqu'on ne maîtrise absolument pas le moindre terme du lexique du parfumeur). L'autre aussi sent très bon, il sent le cuir (= attention, j'ai beau avoir le sang chaud, cela ne signifie pas qu'il sent l'abattoir, n'est ce pas).

Pour l'instant, donc, je sniffe un coup l'un, un coup l'autre, une-deux-une-deux (prolongation de la séance de sport, version hard, vous avez déjà tenté de vous sentir le cou? Pas donné, croyez-moi).

Très nette impression que l'eau de toilette de Molinard tient beaucoup plus, style harder/faster/longer/stronger.

Il tient, voire emporte tout sur son passage, alors que c'est une eau de toilette, din-gue. Rappel que cette eau de toilette se targuait d'être "la plus tenace du monde". Pour info: c'est vrai. Trop vrai?

On ne sent plus du tout B.V. Dommage, j'aimais bien. Il faut certainement l'essayer seul.

Je donnerais la suite de cette passionnante expérience olfactive plus tard, là je dois aller expliquer à Époux que le "truc qui pue" c'est son sens médiocre du parfumage féminin.

*Le maquillage des vendeuses de Sephora mérite un post entier. Tout comme leur visage réclame manifestement une palette entière.

** Allez donc visiter la maison Molinard et sortez-en sans avoir craqué...(Moi je voulais: les armoires, l'adresse de l'artisan qui a réalisé la verrière, le prix du m2 juste pour info. Ha, bah, nita, du coup).

***Je viens également de lire sur un site de parfum que "de prime abord, cette odeur peut rappeller celle d'une grand-mère qui se serait parfumée pour aller à la messe". Ouais. Sympa. Et comment il sait lui, ce que sent une mamie avant d'e se rendre à l'office, hein? C'est pas catholique, ça. Mais j'avais juste sur le coté église...