Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marieposte
29 décembre 2011

Difficile d'évoquer ma ville après le discours de

Difficile d'évoquer ma ville après le discours de Pierre Desproges (que j'aurais volontiers épousé, s'il n'était pas mort et que j'eusse été célibataire, comme quoi, tout cela tient parfois à peu de choses).

J'aime bien ma ville. Elle est réellement telle que l'article précédent l'a décrite, mais elle est aussi diablement plus que ça.

Noyelle 005

Il y a le soleil, qui brille tous les jours, comme à Beverly Hills, comme à Acapulco (avec qui nous sommes jumelées).

Il y a la mer. Belle et bleue. (Juste: faut pas trop s'y baigner entre juin et mi septembre, pour des raisons sanitaires peu compatibles avec la renommée touristique des lieux. Le débat n'aura pas lieu, je dis que la mer est belle et bleue, pas qu'elle est propre).

Il y a les palmiers. Même s'ils sont régulièrement malades, parasités, coupés, transplantés, déplacés, étêtés. Il y en a toujours.

Il y a, hem, il y a, non, pas le FIF, car nous autres (les intra-muros, les pêcheurs, ceux qui ont besoin de la Croisette pour transiter d'un bout à l'autre de la ville), ça nous gonfle.

Il y a les gens. Un défilé continuel, pas le plus accessible ni le plus distingué (on a inventé ici le serre tête en forme de lunettes de soleil, il y a plus de boutiques de sape pour caniches qu'ailleurs dans l'hexagone...). S'asseoir pour boire un café et regarder les passants est un moment de sociologie (je n'ai pas dit de zoologie, malgré le nombre impressionant de becs de canards, de yeux de chat et de visages de truite..).

Ici, le sport compte 24000 licenciés. Pour 72000 habitants. Dont 47% de + de 45 ans. Naaaaaan??? Si.

 

Noyelle 010Noyelle 011

 

 

 

 

 

 

 

 

Noyelle 025Ce qui me plaît ici, c'est la douceur de vivre dans un milieu somme toute hyper-trash, le contraste de la population cinglée et du calme hivernal, la possibilité que les nuits les plus déjantées laissent la place à des levers du jour sereins et paisibles. Lorsque Poupoune et moi partons nous baigner à 8h du matin, et que la plage est vide, le miracle opère, et c'est le paradis. En résumé, ma ville est un vaste n'importe quoi orchestré avec efficacité. Folie douce, microcosmos, vernis à paillettes, feu d'artifice pour un oui, pour un non. Je ne sais pas si on vit ici dans un monde réel, ou dans un spectacle permanent.

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Marieposte
Publicité