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Marieposte
7 octobre 2012

LANGAGE DE SOURDE.

J'hésite à poster une photo de la scène de barbarie dans mon salon. C'est dimanche soir, le week-end est donc en voie de se terminer, ceci étant déjà synonyme de morosité, demain je bosse -morosité +- ce soir il y a foot, Om versus Paris,(autrement dit l'équivalent de Ewan Mc G. qui jouerait dans le même film qu'Hugh Jackman, mais avec un ballon, pour un homme, vous voyez? Non? C'est normal ça n'a pas de sens), c'est à dire que la possibilité de toucher la télécommande est comme un caillou jeté dans la soupe de la Paix, la tentative d'obtenir une réponse à quelque question que ce soit est: impossible. Le type de programmation qui  me rejette loin, très loin de cet enjeu sportif. Je pourrais aussi bien parader en guepière rouge de catin, avec des plumes sur les fesses et des idées salaces autour du cou que ça ne fonctionnerait PAS.

J'observe mon Homme, cette créature si distinguée en temps normal (ie en dehors de ce genre de coupure de 90min), je regarde ma tisane de tilleul (tentative tardive de week-end détox, huhuhu, laissez moi chanter), je regarde mon gros livre que je crève d'envie de commencer mais que je n'arriverais pas à lâcher avant une heure bien trop avancée de la nuit (ça plus la sieste de quinze minutes deux heures trente où j'ai écrasé d'un sommeil proprement ahurissant), et je me dis que tout vaut mieux que d'aller zoner du coté de, je sais pas (si, je sais en fait) de vestiairecollective, ou pire, de ebay, ce lieu de perdition où j'ai encore commis quelque chose de très intelligent pas plus tard qu'au réveil (le réveil de ma sieste Hibernatus), en l'occurence enchérir sur un objet qui coûte moins cher que les frais de port (faut vraiment être une buse, oui, mais ma vie est aussi faite de ce genre d'accomplissements).

J'ai regardé un reportage de merde (rhaaa, ça fait du bien de temps en temps) sur Leonard de Vinci (parce que Aviator avec Leonard (c'est un week-end Leonard) durait trois plombes et que Époux ne voulait pas que je risque de griller la télé à quelques heures de la rencontre cruciale (on a des préoccupations flambantes, chez nous, le dimanche), où une poignée d'exégètes (le mot ne convient pas, et ça ne me convient pas de créer un terme pour qualifier ces pilleurs d'intentions de l'artiste, donc re-merde) décortiqueurs d'oeuvres-je-sais-rien-sur-rien-mais-je-vais-extrapoler-tiens-pour-voir-ça-fera-une-émission (voilà), disséquaient à loisir l'état d'esprit, la personnalité, les désirs cachés de ce génial florentin, qui, je le rappelle des fois que ces gens là me lisent (probabilité zéro) a quand même passé le plus clair de sa vie à se montrer intensément génial et précurseur. Et voilà, cinq siècles et demi plus tard, on peut voir une émission (deux, en réalité, j'ai regardé en entier pour m'assurer qu'il n'y avait pas de 2eme degré là dessous (2eme degré sur Historia, autant essayer d'attraper la télécommande) maso, la fille) où un groupe de clampins déclare des choses ineptes. Non, vraiment, ça me sort des trous de nez ce genre de dissection.

On peut se demander Qu'est-ce qu'on en a à fiche? Et ce serait une excellente question, les amis. Ces petites choses m'irritent au plus haut point, alors à quoi ça servirait de boire du tilleul si c'est pour ruminer mes mauvaises pensées comme une vache sa mauvaise  herbe? Hein? À rien.

Sur ce, j'annonce officiellement la fin des hostilités, bonne fin de week-end à vous.

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Marieposte
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