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Marieposte
2 novembre 2012

À TABLE!

 

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Le resto où nous avons déjeuné un midi. J'ai oublié le nom (pas le menu, facile: du canard partout! Canard en entrée, canard en plat principal, et dessert complètement superflu eût égard aux repas que j'ai fait durant notre escapade dans le sud ouest*, je précise d'ailleurs que mon beau-frère est le roi des hamburger maison). J'ai donc oublié le nom du resto, mais il est près de la place du Parlement, où j'ai dégusté une très bonne glace, lors d'un séjour passé. J'ai aussi oublié le nom du marchand de glaces (oui, je suis nulle pour me souvenir du nom des choses, non, je ne serais jamais guide touristique)( en revanche j'ai une bonne mémoire spatiale)(je me souviens également du nom de mon beau-frère).

 

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Qui dit Bordeaux, dit canelés. Donc dit Baillardran la maison de référence pour ces petits flans croustillants, vanillés, aromatisés au rhum (je ne bois pas, du coup j'ai créé (subi) le concept "bourrée au canelé", une nouveauté dans le Paysage Alcoolique Français, oui, je fais ça toute seule). Je tiens néanmoins à ajouter un détail: si le petit gâteau est une douceur, certaines vendeuses sont des connasses vraiment désagréables. Je ne comprends pas qu'on fasse un métier (ok, faut bien bouffer me direz vous)(du canelé?)(alors elle avait peut-être l'alcool mauvais la jeune femme) qui suppose la relation avec les clients comme principe initial, et qu'on se comporte de manière aussi ostensiblement antipathique. Limite si la clientèle les emmerde. C'est curieux d'entrer dans une boutique où le vendeur semble attendre que tu sortes, même les mains vides. J'ai vaguement hésité à traiter la chose avec ironie, en la remerciant pour cet accueil si chaleureux, si souriant, si convivial..mais ça m'a finalement tellement irrité que j'ai tourné les talons (enfin, les talons de mes pieds, pas de mes chaussures)(elles étaient plates), avec quand même une boîte sous le bras. Autant je me fiche bien des clichés qui circulent sur le thème "les bordelais sont froids", autant dans le registre commercial, j'ai du mal à l'accepter (archétype de la cliente mécontente).

Vendeuse puante, sache que tu n'as pas réussi à me gâcher le plaisir, allez, hips' sans rancune.

* la minute "apprenons des choses, ou pas": je voulais au départ utiliser le terme gasconne, pour parler de ma virée, puis le terme m'a semblé 1) moche 2) inaproprié. Donc j'ai pris quelques renseignements sur les gentilés d'usage, ça a mis du bazar dans ma tête pleine d'air (de rhum?), et j'ai préféré rester basique. Mais, deux trois précisions que je trouve intéressantes:

-la Gascogne n'inclut pas Toulouse, si l'on se réfère aux définitions historiques. Stricto sensu, la partie gauche de la Garonne seulement peut s'en réclamer. Lorsque j'habitais Toulouse, j'entendais souvent la question "t'habites où? Gascogne ou Languedoc?" Ce qui signifiait "de quel coté de la Garonne tu vis?" (rive gauche = Gascogne, rive droite = Languedoc). 

On peut dire que le territoire gascon est intimement mêlé à la Ville rose, puisqu'il s'y superpose, géographiquement.

Donc la frontière entre Midi-Pyrénées et Gascogne est effectivement ténue, on pourrait presque supposer qu'une partie de Toulouse appartient aux gascons, mais c'est un pas qu'il vaut mieux se garder de franchir car  si on va par là, croyez moi, c'est le bordel, le Toulousain étant assez porté sur 1) l'idée que sa ville est la plus belle, une et indivisible perle du sud 2) l'idée que les bordelais sont des bourrins, des rupins, des clampins, que l'ensemble de ce qu'ils disent ou pensent mérite une bonne bifle 3) l'idée que de toutes façons, pour résoudre le problème, on n'a qu'à se mettre sur la gueule, sympa quoi, bonne ambiance, normal quoi, "on s'en fout, on pousse tout le monde, et après on compte les bras"**

Donc loin de moi l'envie de nourrir un débat vieux de plusieurs siècles, une animosité chauvine sans cesse alimentée par des derbys au foot, au rugby. 

Le lien d'usage vers la désencyclopédie, parce qu'il vaut mieux sourire de ces querelles de clocher. 

 ** entendu dans le métro à Toulouse, samedi soir, 19h30. Sympa, quoi, normal, quoi.

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Marieposte
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