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Marieposte
8 juillet 2013

SAINT THIBAUT

Et non Thibault, comme j'aurais écrit. Très interessant- pu&#% il commence bien l'article. 

Au lieu de trouver des titres bidons, je donne dans l'éphémeride, et ce jusqu'à ce que l'inspi revienne. Autant vous dire, l'enfant se présente mal.

Aujourd'hui, j'ai passé un jour TBSTR (très bien sous tout rapport) (en général, on met des acronymes lorsqu'on veut abréger son propos, hein) ('va bien, la meuf). Un premier jour de vacances, rempli et fourni, fourni à m'en donner le tournis, du genre encore deux comme ça et je fiche plus rien de l'été, tellement surmenage.

Partie à la plage pour 8:30 (autant le principe de se lever pour aller bosser appelle à la désobeissance, autant l'appel de la mer me tire du lit) (aah oui madame, la France est bien barrée avec des gens comme moi), j'étais dans l'eau à 8:34, chaussée de palmes très peu académiques (gros level, hein), un masque hyper pas séduisant, un tuba qui présente l'immense intérêt de me faire taire en me laissant respirer, ce que n'a jamais réussi mon Homme. J'ai croisé plein de poissons des petits des gros des fins il y en a même des tout rond (Massilia Sound System), poissons à la conversation bien plus passionnante que celle des parlementaires un mardi matin de novembre. J'ai vu des algues, des bernard-l'ermite, le soleil dessiner des arcs en ciel sous l'eau (gestion du pluriel des mots composés, hein), des  reflets d'or, j'ai vu un plongeur d'un peu trop près aussi, limite collision, mais ça c'était parce que je n'étais pas exactement attentive, vu que je pistais un banc de..je ne sais quelle espèce sub-aquatique. J'ai également vu des gens très distingués au dessus du niveau de la mer avoir des gestes d'une trivialité certaine sous l'eau, se croyant invisibles. Héhé. Ben non.

J'ai fait une balade en paddle, en regrettant d'avoir choisi une planche stable plutôt qu'une rapide (confiance au top, nessepa), mais en me réjouissant d'être là si tôt, quand la ville se réveille gentiment, et qu'il n'y a pas encore 20 000 vieux sur les mers. (Oui, en même temps, le paddle, ça ne se pratique pas au bord de la plage, donc la gène liée aux congénères est relative) (mais bon). J'ai pris le soleil jusqu'à ce que la faim me pousse, pardon, me propulse dans le bus du retour. 

J'ai établi mentalement une liste des choses qu'il faudrait que je fasse pour avoir la conscience tranquille, puis une seconde liste de choses qu'il faudrait que je fasse pour avoir une maison à peu près rangée (car il y a du sable jusque dans mon lit, les amis) (c'est pas confortable, d'ailleurs) (et pas très accueillant non plus si on considère qu'il faut enjamber les rabannes et autres effets plagistes qui jonchent l'intégralité du sol) , et j'ai finalement opté pour la liste des raccourcis qu'il faudrait que je prenne pour arriver plus vite chez moi en passant par la case "acheter de la feta" (j'aime les défis).

Ma licence a pris de l'ampleur (=j'ai écrit deux pages, effort faramineux qui ne rendra que plus amer mon renoncement à venir), ma concentration a atteint un niveau incroyable devant Dexter saison 8, Gossip Girl saison jesaispas (mais tout le monde embrasse tout le monde là dedans, c'est pas possible!) (cela dit si Ed Segwick avait été dans mon lycée, je ne donnais pas cher de sa chasteté) (n'importe quoi, n'im-por-te-quoi).

Ensuite j'ai vaqué à tout un tas d'obligations administratives d'un ennui rare, que je vous épargnerai, parce que l'attente dans le service de l'état civil, le remplissage du formulaire B9 numéro quatre cent douze n'a aucun, aucun intêret.

Donc c'est une M. absolument vannée qui s'apprête à aller dormir (dans des draps ensablés, exact), parce que demain, j'aimerais bien revivre la même en pleine forme.

 

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Marieposte
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