POURQUOI J'AIME BIEN ARIELLE D.

Je viens de terminer le Elle de cette semaine, par la lecture d'un article sur Arielle Dombasle et sa penderie. Voui, en général les histoires de placards à habits m'attirent, j'irais sûrement jusqu'à dévorer le catalogue La Paire un soir de disette.

Je me surprends -genre: tiens, t'es là, toi?-, à la fin de l'article, à afficher un sourire content. Un sourire gentillet, comme à chaque fois que je lis ou j'entends le sujet Arielle Dombasle.

Cette nénette est hystérique à souhait. Cette nénette est: com-plè-te-ment barrée.

Je l'aime, parce que j'aime bien les gens qui répondent en chantant des arias (pas hyper bien en plus, trop mignonne), qui débitent sans problème des phrases de quinze kilomètres de long (pleines d'octosyllabes, trop mignonne) alors qu'on demande juste comment était le défilé John G. J'aime bien les filles qui exhibent une plastique d'enfer (le visage, je dis pas, mais le corps c'est son boulot) pour réaliser leurs rêves de french cancan.

On voit bien que c'est quelqu'un de sympa. De pas sectaire, quelqu'un d'open.

J'aime bien Arielle parce qu'elle n'a honte de RIEN. Ni de sa filmographie (HH, Hitler à Hollywood, apparition dans 2 flics à Miami la série télévisée même pas remasterisée) hasardeuse, ni de ses rôles d'absolue potiche, ni de vouvouyer son keum, ni de déambuler fringuée comme une hôtesse des années 70. Elle s'invente des histoires, "des fictions" (sic), et elle vit dedans. Et elle a bien raison, la vie est parfois moche, sans parler de la philo, qui est tout le temps chiante.

Arielle, tu mets de la magie dans mon monde, je vais te composer un poème, tiens.

Arielle, Arielle, t'es belle

Tu es vraiment exponentielle

Arielle, Arielle, t'es démentielle

Tu es socioculturelle (oh, ça va, hein, c'est pas facile tout le temps)

Arielle, Arielle, tu sens le miel

Arielle, Arielle, tu laves plus blanc

Les chics chemises de BHL.