Non, je ne suis pas perdue dans le désert de

Non, je ne suis pas perdue dans le désert de Gobi, ni à une altitude qui pourrait justifier l´immense silence radio que j'observe actuellement, personne ne m'empêche de parler, c´est juste que le quotidien a pris le dessus et que pffft tout cela est terriblement chiant puisque 1) je ne suis pas, par exemple, costumière sur le plateau Kaamelot (grosse teneur en ambiance de kermesse) 2) je ne suis pas acheteuse pour Galeries Farfouillettes (grosse teneur en fun-itude) 3) pas dans le lit d'Ewan Mc Gregor (grosse teneur en touche pipi, mais c'est privé, OHUUH).. Nan, j'ai juste un travail gentillet qui répond à certaines de mes convictions profondes et hautement philosophico-humanistes (fais péter las vacaciones!!!, enfin non, bien évidement, PAS QUE), pas de quoi, donc, faire du bruit dans dans le Landerneau.

DONC AUJOURD.HUI ce sera : Billet Pourri. Je vais raconter les choses que j'ai faites, telles que, tant pis si c'est plat comme tout, tant pis pour Phillippe Sollers et la littérature en général.

-les températures commencent à descendre.

-on ne peut plus réellement porter de souliers nus-pieds (j'avais prévenu que ça allait être ras les paquerettes)(la hauteur du post, hein, pas les chaussures).

-on peut donc envisager sérieusement d'avoir de nouvelles bottes fourrées.

-et hop, un post qui en introduit deux. (Vous comprendrez plus tard)

-j'ai cuisiné des hamburgers maison (avec des steacks de 150g, eût égard à la grande connaissance des Choses Viandesques et Proportionnelles de la Vie de mon Époux qui a tenu absolument à se charger des courses (et en a profité pour m'offrir des fleurs, cet amour!)(des fleurs que je n'aime pas particulièrement, soit dit en passant)(ce qui m'a infiniment touché, d'ailleurs)(cherchez pas, j'ai quelques manques que j'assume très bien).. Des hamburgers maison ET des fondants maison. ET UNE DIGESTION  VERSION LONGUE MAISON, ELLE AUSSI.

-le photographe professionnel chargé de nous fixer la face sur nos cartes professionnelles est passé. Lui, il a le pouvoir, celui de figer ton expression LA PLUS LAIDE pour une année entière, sans retour possible (à toi la tête pitoyable en grand format sur la machine de la cantine, sous les remarques sympas: huhu il t'as pas loupée, heiiiinnng?). Tu t'asseois, t'as à peine le temps d'entendre "mettez les pieds dans le sens de la flêche" et de te poser la question subséquente "les pieds?? Why les pieds? Qué flêche?" que Flash! T'es sur la peloche, avec un oeil à demi-fermé + l'autre oeil moche. (J'excelle dans la série, MAIS cette année j'avais préparé mon sourire number five (le special shooting) une heure avant d'entamer mon assise.). Victoire sur le sadique, ce qui marque dix points sur l'échelle de la joie hebdo.

-j'ai pesté contre les dimanches soirs en général, quand y'a ri-en à la tv. Ah si, y'a Ewan Mc G, comme dans un rêve télécommandé, dans un film sûrement chouette (pour le dire il faudrait l'avoir compris, donc, par truchement, l'avoir suivi, ce que je n'ai pas fait)(je regardais Ewan, et la trés chouette piaule du film, et la déco chiadée de ladite piaule, en faisant tout un tas de commentaires trés trés PAS cinéphiles -ohhlala, t'as vu le sol en béton? Non, mais t´as vu ça?/ Purée t'es lour-de, pu*** tu fais vraiment c***, j'ai rien compris /on s'en fout, Ewaaaan/ zapping sur Historia, fin de la séance télévisuelle/fin de mes visions érotico-architecturales).

-j'ai un avis à donner sur les fonds de teint de l'automne ET sur le démaquillage, ce qui me vaudra une série de billets à venir, comme quoi, l'appétit d'écrire vient en écrivant. 

-Là, je suis sous le choc d'une journée environ nulle à pleurer (j'ai hyper hyper pleuré, d'ailleurs, mon staff a dû me prendre pour une dingue)

-Mais comme je n'ai pas de problème avec mes émotions en général, je ne vois pas pourquoi on devrait avoir honte des larmes, ou prendre le flot (LE TORRENT) pour un signe autre que celui d'un trop plein d'émotions qui, ma foi, trouve un media tout à fait correct en se déversant.

Voilà, Billet Pourri fini.