LA VEUVE NOIRE.

(Mon dieu ce que j'ai HONTE de mes titres).

   

Bon, ceci sont mes chaussures de l'amûûûûûr, je les aime, je suis grande avec (c'est à dire que je ne peux pas exactement changer une ampoule non plus, mais bon, contentons nous), portée avec une fabuleuse, mirifique, bioutifoule robe que j'ai trouvée chez Papa lors d'une de mes expéditions paternesques (vous verrez, un jour viendra où ce mot figurera dans le dictionnaire), c'est à dire qu'il y a de fortes chances pour qu'elle appartienne à ma sœur , de fortes chances pour qu'elle appartienne à ma sœur et qu'elle soit en train de la chercher partout voire d'accuser son mec de lui avoir piqué pour une soirée Travelo'ok dont elle n'aurait pas eu connaissance, que sais-je, ma sœur, ma sœur, I beg your pardon-.

Cette robe est tout ce qu'il y a de plus old school, furieusement vintage, ce qui signifie: 1) terriblement sobre, et de bon goût (en même temps je suis pas allée jusqu'à la bouffer, mais passez moi cette expression) 2) d'une matière de dingue, un crêpe de laine qui envoie du pâté ( j'ai honte de mes titres et de mes expressions), qualité incroyable qu'on ne fait plus de nos jours (surprise! La robe sent moins la naphtaline que mon langage, et lui même moins que mes pensées) 3) sa coupe est irréprochable, intemporelle, classe intégrale. 4) fonctionne à merveille avec à peu près toutes les occasions de l'existence, comme les robes de veuve en général (j'appelle ça ainsi, peut-être faut-il consulter? Je n'ai aucun élément de réponse).

   

Oui, la posture dite de la "poupée dans sa boîte" est volontaire. Ainsi que la surexposition de la photo. Ainsi que le second plan représentant un radiateur en fonte, j'ai voulu montrer à quel point le factuel de l'hiver pouvait transcender l'irréalité d'une tenue (n'importe quoi, je m'en fous, j'ai brulé mon dernière neurone dans l'incendie de mes cheveux).

Non, je n'ai pas encore repassé cette beauté, merci de me le faire remarquer. Bon, entre nous, elle est pas fulgurante cette robe?