Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marieposte
24 octobre 2011

HOME PAGE

Voilà, il fait tout pourri dehors, en même temps nous sommes au premier jour des vacances de la Toussaint, c'est un temps d'usage, il faudra bien se résoudre à mettre le nez dehors quand même car Junior (Poupoune, mais il nous arrive aussi de l’appeler Junior, voire Jean-Pierre, quand on a vraiment besoin d'une réponse urgente, sinon il répond pas trop, mieux à faire certainement) a rendez- vous chez le dentiste, d'après une idée brillante de moi, un jour où je pensais qu'il devenait impératif de reconstruire le Kosovo (=la mâchoire à Poupoune).

Donc il est prévu que je sorte, rien que d'apercevoir la grisaille me gèle les pieds sans dire qu'il va falloir trouver une tenue qui soit chaude, confortable, (söt comme disait un ex amoureux ami de couette, qu'il traduisait par warm, c'était tout à fait le mot pour caractériser la qualité d'une bonne bouillotte humaine, ndlr) et, hinhin, pas trop cheum, voilà la difficulté. Bref.

Un temps à rester au chaud dans mon chez moi, que j'aime et qui est mien depuis huit mois (ie le temps de reconnaître que nous avons presque trouvé le paradis, presque parce qu'on ne va pas se mentir, ni se montrer trop poli: les voisins sont des cas sociaux, on a une maison partagée en deux et il a fallu qu'on tombe MAL. Vachement mal même mais bon, passons). Mon sweet home je l'aime néanmoins, parce que:

1) j'ai un jardin, (et une cour aussi) en plein centre ville. Sans vis à vis, siou plaît (tempérer l'impression d'inouï par la présence des bidochons du dessus qui ont trouvé intelligent de prendre un chien -j'en profite pour placer que je suis strictement opposée à la présence des chiens en ville, une hérésie, c'est bien dommage qu'on ne me demande pas mon avis dans ce genre de décision urbaine- d'à peu prés la taille de Poupoune, et du poids de moi).

photo(20)

C'est à dire que mon jardin joli est à la fois labouré par ses grosses pattes, et jonché de "jouets" canins (tongs du bidochon-père, nounours, os en caoutchouc, et récemment AÉROSOL, oui, ils lui ont donné pour jouet un aérosol, que bien sûr je n'ai pas confisqué, dans l'espoir même pas dissimulé qu'il lui explose à la gueule.) Merci de ne pas penser à ce qu'un animal pareil est aussi en mesure de produire quotidiennement. la cour (2)

2) je suis à très exactement sept minutes à pieds du centre névralgique de Cannes, de ma salle de Pilates et 9 minutes de mon cours de danse. 4 minutes du marché, et, chrono en main, 2minutes 03 de mon travail, ce qui est proprement parfait. J'arrive quand même un peu ric-rac, là n'est pas le problème...Au retour, être à la maison vitevite, ça compte beaucoup. Et il m'arrive d'aller chercher ma petite laine quand j'ai mésestimé ma vulnérabilité au froid. (Ou pour nourrir ma tortue. Ou prendre le courrier).

3) j'ai un dressing, enfiiiiiiiiiiiin, on s'entend mieux mes affaires et moi, c'est mirifique. Il n'est même pas encore arrivé à saturation, là je frôle le nirvana. J'ai une cave aussi, moins intéressant sauf si on considère que Poupoune et Époux, somme toute, pourraient envisager d'aller se saper dans la cave chaque matin pour me laisser leur place dans la lingerie, où je suis très sympa de leur accorder autant de place qu'à moi. Et que la cave est bien plus grande.

3) les anniversaires deviennent autre chose qu'une promesse de pendaison ou de mort par épuisement: au mois de juin, les n'enfants vont, viennent, courent, ça fait du courant d'air dans la maison, sans saloper tout mon salon. Suffit de demander à ce que molosse soit enfermé (une fois par an, les voisins sont compréhensifs, ils coopèrent). Et les jeux d'enfants deviennent presque attendrissants.

jardin - Copie (2)

4) j'ouvre les fenêtres sur des arbres, des fleurs et des petits oiseaux au printemps, enfin..au printemps où y'avait pas le chien. Là je crains qu'ils ne déménagent, les petits oiseaux, rapport aux sauts du chien (bête animal, mais avec un ressort qui m'interpelle, si j'avais une extension pareille j'aurais mieux à faire qu'à ronger un aérosol, mais bon).

Ça c'est pour la version extérieure (chouette de décrire l'en dehors alors que je suis plus calfeutrée que de raison), je repousse la visite intérieure à une autre fois, car pas résolu le problème vestimentaire.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Marieposte
Publicité