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Marieposte
5 février 2012

Aujourd'hui, je vais vous parler de mon vagin. Je

Aujourd'hui, je vais vous parler de mon vagin.

Je plaisantais, partez pas.

Non, en vrai, je m'ennuie pas mal, étant donné les températures polaires, personne ne veut sortir, et je zone comme une survivante dans les rues désertes. Vie extérieure réduite au minimum syndical, j'ai décidé de créer un carnet de -bonnes- adresses from le Sud, catégorie que j'enrichirais dès que je ferais de chics découvertes.

Je vais briser un mythe qui a la peau dure: oui, il est possible de déjeuner sur la côte d'azur pour moins de vingt milliards d'euros (en choisissant autre chose qu'une tomate mozza). Dont acte.

*FOODAGE*

CANNES.

Le Domino, (quartier du Suquet). Honorable au point de vue culinaire, ce bistrot convient très bien pour un déjeuner dans un joli coin. Ambiance sympa (queer as folk), pour peu que les serveurs connaissent ou apprécient les spécimens mâles de votre tablée, ça part en vrille, carrément joyeux.

Le Comptoir des vins. Resto canaille, plats sans prétention mais bien cuisinés, carte des vins sensas, très bons desserts. On n'y croise pas le saint triptyque "perlouzes-léopard-chihuahua" (addition calorique un tantinet trop salée je suppose?). Adresse très cool et sans chichis.

Barbarac. Glacier sympa qui a le mérite de se situer près de ma salle de cinéma favorite, et qui donne le change à pas mal de glaciers pas franchement inspirés. Même si mon adresse chouchoute est niçoise, Barbarac est  chouette, et on peut embarquer sa glace pour aller se promener sur les quais du Port tout proche.

Côté Mougins. Un peu plus haut de gamme dans les prix...sans que pour moi (point de vue entièrement personnel) cela soit justifié côté assiette. J'ai été même déçue une fois par un avocat absolument pas mûr, et par un pain perdu (goûté dans l'assiette de ma copine) vraiment très moyen. Cadre extra, en revanche: jardin et terrasse fleuris et arborés, banquettes et tables king size, ambiance reposante à souhait.

Phil Cat. Ceci n'est pas un gag, ceci est le meilleur pan-bagnat de Cannes, dans une guitoune sur le Port, quasiment en face de la mairie. Sandwiches préparés devant vous, et pas de commentaire du genre "ketchup ou mayo dans le pain bagnat???" (Riez pas, on me l'a faite, mais pas ici). Rien à voir avec les autres paillottes fleurissant en bord de mer.

NICE.

Chez Nana. Rue Maraldi, Nice. N'a pas de site internet, c'est tout petit! Voilà une très belle adresse niçoise, et une cuisine de belle facture: sans délire inutile, simple mais élaborée, de très très bons produits (frais, from le marché Saleya). Parfait entre nanas, mais les copains que j'y ai traîné ("tu vas encore nous emmener dans un truc de gonzesses") en sont sortis repus, donc heureux (je crois que ce n'est ouvert que le midi). Salade de poulpe à tomber, très bons poissons, et le meilleur café gourmand que je connaisse (tout est maison: tarte aux pignons, mousse au choco, panna cotta...je meurs). Prix serrés. Les employés de la mairie et de la voirie s'y retrouvent, indice de satisfaction sans équivoque.

Boulangerie Multari. Rue Alphonse Karr. (Un de mes quartiers préférés à Nice, propret et cosy). Une boulangerie où j'allais déjà aux temps de mes années fac (= hier, il y a quinze ans),  force est de constater que les spécialités de pains sont toujours aussi délicieuses (même une bête baguette a de grandes chances d'être croquée avant d'arriver à la maison), et les pâtisseries aussi.

Maître Pierre: mon arrêt gouter dans la piétonne (rue Massena), juste pour la tarte poire chocolat. (Quitte à zigzaguer dans tous les sens avec dix kilos de sacs au bout des bras, je trouve toujours le moyen d'avoir faim).

Lou pilha lleva. Rue Collet, Vieux-Nice. Là non plus, rien de neuf, ou plutôt: le succès perdure. Il y a quoi? Vingt, trente places assises? Manifestement, ni cela ni les douze mêtres de queue ni le quart d'heure (minimum) d'attente n'effraient  les amateurs de socca, et de petits farcis. J'adore cette adresse typique, y déjeuner sur le pouce, mais j'ai la flemme d'attendre, en général (sans compter le bras à demi arraché par un Poupoune qui veut manger maintenant, et ailleurs).

Fenocchio. La voilà, ma vraie adresse chérie dans le Vieux-Nice (depuis quinze ans, et même un peu plus). Précision: sur l'une des plus jolies places de la ville. S'arrêter pour une pause, en été (bon, plutôt à la fin du printemps, quand la ville n'est pas encore complètement submergée par le tourisme, c'est mieux), choisir un parfum parmi les saveurs proposées, savoir qu'on est devant ce qu'il y a de meilleur dans la glace, ingrédients cleans et fabrication artisanale. Milk-shake au parfum de son choix (laiiiiiiiiit d'amaaaaaaande, rhâââââââ), et autres spécialités glaciales. Entreprise familiale dans la pure veine niçoise, qui compte des sacrées pointures, flûte alors, ils sont forts ces niçois (cf. les huiles Alziari). L'adresse pour laquelle Poupoune accepte de traverser la ville. Profitez en pour promener dans les rues étroites du quartier, c'est vraiment agréable. Nice est une très belle ville, toujours pittoresque et stylée, malgré la spéculation immobilière propre aux villégiatures azuréennes. Il y reste un je ne sais quoi de désuet, de doucement passéiste. Impossible de se lasser de l'atmosphère tranquille de cette Riviera-là.

 

En fait je m'aperçois que j'ai donné à peine un dixième de mes adresses, emportée que je suis par la description des lieux... Donc je reviendrais sur ce chapitre.

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